Covid-19 : Ne plus avoir peur

By | 11/10/2020

NB : Durant tout cet article, je fais référence aux « médias ». J’entends ici ceux qu’on qualifie généralement de « médias mainstream ». A savoir les médias principaux, conventionnels, ceux qui ont le plus de pouvoir et de monopole.

Depuis 9 mois, une grande partie de la planète vie dans la peur.

Non pas à cause du SARS-CoV-2 mais à cause des médias et des politiques.

Les médias nous bombardent depuis 9 mois de chiffres, de mots, d’annonces et autres nouvelles sur un ton excessivement anxiogène.

Les politiques quant à eux, ont pris ce qu’ils appellent des « mesures » jamais prises dans toute l’histoire de l’humanité. Ces mesures, comme le port du masque, nous rappellent en permanence que la situation est catastrophique et que nous risquons tous de mourir d’un instant à l’autre…

Face à cette déferlante, voyons comment ne plus avoir peur !

Prendre son autonomie informationnelle !

Nous vivons dans une société de l’hétéronomie. Cela veut dire que dans tous les domaines, nous déléguons à d’autres les connaissances, les savoirs, les savoir-faire et même les prises de décisions.

La santé est un de ces domaines vis-à-vis duquel nous sommes complètement dans l’hétéronomie : nous confions l’intégralité de la gestion de notre santé à d’autres ! Au point de ne même plus savoir comment manger ou même respirer sans passer par un « expert » qui va nous dire comment faire…

Il en va de même pour l’information : nous confions à l’école et aux médias le soin de nous apporter l’information !

Or, à moins d’être d’une naïveté excessive, il ne peut vous avoir échappé ces derniers mois que les médias sont tout sauf honnêtes et impartiaux…

Le point de départ pour ne plus avoir peur est donc l’autonomie informationnelle.

Il vous faut donc apprendre à :

  • Questionner les informations venant des médias : les médias bénéficient encore aujourd’hui d’une aura leur conférant un statut de « parole de vérité ». En gros, si les médias le disent, c’est forcément vrai… Ajouter un effet de masse, à savoir que si une information est répétée en boucle dans tous les médias, cela lui confère également cette aura de vérité… La base est donc de remettre en question les informations qui viennent des médias.
  • Rechercher les sources des informations présentées dans les médias : une bonne pratique journalistique consiste à ne pas se contenter d’assener des informations/affirmations mais d’indiquer les sources de ces informations. Prenez l’habitude de vérifier si l’article que vous lisez comporte des sources, particulièrement si celui-ci contient des affirmations. S’il n’y a pas de sources ou que celle-ci sont des agences de presse ou d’autres médias, questionnez la légitimité de ces sources.
  • Vous méfier particulièrement des titres des articles : les titres ont un pouvoir considérable dans la création de l’opinion et c’est connu depuis longtemps par les médias. C’est pourquoi plus ils sont accrocheurs et simplistes, plus il faut s’en méfier.
  • Multiplier les sources d’information : cela veut dire aller chercher des sources réellement variées. ATTENTION : Regarder TF1 et France2 par exemple ne constitue pas une multiplication des sources d’information car ces 2 médias, bien que pouvant avoir des différences « cosmétiques », sont en fait tout à fait équivalents… CNN versus Infowars serait un meilleur exemple de sources réellement différentes.
  • Ne pas vous autocensurer : ne pas vous empêcher d’aller consulter une source d’information sous prétexte que celle-ci a été classée infréquentable
  • Faire vos propres recherches : de nos jours, cela est vu comme du « complotisme » mais le fait est que l’auto-formation et le fait de rechercher soit même l’information à la source est la base de l’éducation. Si un sujet vous intéresse, plutôt que de vous contenter de lire des articles sur le sujet dans les médias, utilisez des moteurs de recherche (évitez Google, privilégiez duckduckgo), lisez des livres ou faites vos propres expériences quand cela est pertinent. Par exemple, dans le cas du Covid-19, plutôt que de lire les statistiques présentées dans les médias, vous pouvez faire comme je l’ai fait et aller directement sur les sites de l’OFSP et de l’OFS, extraire les données, les mettre dans un fichier Excel et jouer avec par vous-même.

Oser poser des questions !

Le corolaire de l’autonomie informationnelle et particulièrement du point sur l’autocensure est d’apprendre à vous poser des questions.

Il est plus facile et confortable d’être dans la conformité, de suivre le courant et d’accepter tout ce qui vient des médias et des politiques. Mais lorsque ceux-ci ont pour seul message depuis 9 mois la peur, il est temps de sortir de la zone de confort et d’oser vous poser des questions.

Par exemple, vous pourriez vous demander :

  • Qu’est-ce que ce « Test PCR » ? (cette question à elle seule peux vous amener beaucoup de questions mais tout autant de réponses)
  • C’est quoi un « cas » ? Quelle différence avec un « malade » ?
  • Si les « mesures » prises depuis 9 mois sont autant indispensables qu’efficaces, pourquoi ne les a-t-on jamais prises par le passé lors des précédentes épidémies ?
  • Si le SARS-CoV-2 est si dangereux que cela, comment se fait-il que cela ne soit pas plus « visible » ? (J’entends par là qu’on s’attendrait, face à un virus sans précédent, à voir les corps s’empiler et énormément de gens autour de soi mourir ou tomber gravement malade, ce qui n’est pas le cas ici…)
  • La suite de la précédente : comment se fait-il que je ne connaisse strictement personne qui ait eu le SARS-CoV-2 ?
  • Les personnes qui s’expriment dans les médias sont-ils libres de conflits d’intérêts ?

Faire une mise en perspective !

J’ai remarqué une chose dont je n’avais pas conscience avant cette année c’est que la majorité des gens ne sait pas faire une mise en perspective…

Il est pourtant indispensable de faire des mises en perspective en permanence pour adapter sa réponse aux évènements. Si, par exemple, vous jouer à l’Euromillions et ne prenez pas en compte le fait que vous n’avez qu’une chance sur 115 millions de gagner, vous risquez d’avoir une mauvaise surprise au moment du tirage si vous avez déjà commandé une nouvelle voiture à 80’000 CHF alors que vous gagnez 4’000 CHF par mois…

De même, si vous êtes terrorisés à l’idée d’un virus alors que celui-là une mortalité très faible, votre réponse n’est pas adaptée à la réalité de la situation…

Faire une mise en perspective, dans le cas du SARS-CoV-2, c’est regarder les statistiques et voir :

  • Comment le virus se compare par rapport à d’autres du même type
  • Comment le virus se compare par rapport à d’autres de types différents
  • Comment le virus s’inscrit par rapport à la mortalité globale

Une mise en perspective, c’est aussi regarder d’autres aspects que les statistiques :

  • Les effets de la maladie sont-ils extraordinairement forts ?
  • Les séquelles de la maladie sont-elles extraordinairement fortes ? Et courantes ?
  • La prise en charge des malades est-elle si différentes d’autres maladies ?

Il vous faut aussi sortir de la question même du virus et mettre en perspective les « mesures ».

Et là on peut se poser les questions suivantes :

  • A-t-on déjà pris ces mesures par le passé ?
  • Sont-elles efficaces ?
  • Quel est le rapport coût/bénéfice ?
  • Sont-elles éthiques ?

Prendre sa santé en main !

Cela peut paraître simple mais c’est pourtant essentiel : si vous avez peur du virus, avant toute chose, c’est parce que vous ne pensez pas que votre corps sera capable de le combattre !

Le meilleur moyen de ne plus avoir peur est donc de vous assurer que votre corps est le plus solide possible.

Je suis en train d’écrire un article sur ce sujet donc je ne vais pas trop m’étendre ici mais en avant-goût, vous pourriez d’ors et déjà :

  • Passer un maximum de temps dans la nature !
  • Prendre un maximum le soleil !
  • Éviter au maximum les polluants de tout type (cigarettes, aliments, stress, etc…) !
  • Passer du temps avec les gens que vous aimez !
  • Faire de l’activité physique (dehors de préférence)
  • Supprimer la TV et les médias !

Pour vous aider :

Pour vous aider à prendre votre autonomie informationnelle, voici quelques sources d’informations non conventionnelles (petite liste non exhaustive, juste pour vous aider à commencer) :

Ainsi que quelques termes à rechercher dans un moteur :

  • « Test pcr nombre de cycles »
  • « pr toussaint 2ème vague »
  • « collectif allemand covid »
  • « strategie du choc naomie klein »
  • « Great Barrington Declaration » (anglais)
  • « cdc covid mortality rate » (anglais)

Pour vous aider à mettre les choses en perspective :

  • https://www.esprit-libre.ch/covid-19-en-suisse-statistiques-maj-06-08-2020/#4-MISE%20EN%20PERSPECTIVE
  • Les statistiques du SARS-CoV-2 :
    • 7’813’123’300 humains sur terre
    • ~140’000’000 de naissances par année
    • ~55’000’000 de décès par année
    • ~85’000’000 d’humains en plus sur terre par année
    • 1’078’599 décès du SARS-CoV-2
      • Mortalité : 0.0138 %
    • 37’541’094 « cas » de SARS-CoV-2
      • 0.48% de la population mondiale a été diagnostiquée avec le SARS-CoV-2
      • CFR : 2.87 % (Case Fatality Rate ou nombre de décès par nombre de cas diagnostiqués)
    • 781’312’330 « infections » par le SARS-CoV-2 (1)
      • 10% de la population mondiale infectée par le SARS-CoV-2
      • IFR : 0.138 % (Infection Fatality Rate ou nombre de décès par nombre d’infections totales, diagnostiquée ou non)
  • Les statistiques du SARS-CoV-2 pour la Suisse :
    • 8’619’259 habitants en Suisse
    • ~87’000 naissances par année
    • ~67’000 décès par année
    • 1’794 décès du SARS-CoV-2
      • Mortalité : 0.02%
    • 60’368 « cas »
      • CFR : 2.97 %
    • Basé sur les 10% d’infectés de l’OMS : 861’925 « infections »
      • IFR : 0.2 %
    • Comparaisons :
      • 16’803 décès de cancer par année (9.3x le SARS-CoV-2)
      • 24’450 décès lors de la grippe espagnole (13.6x le SARS-CoV-2)
      • 54’330 décès lors de la grippe espagnole à population équivalente (30.2x le SARS-CoV-2)
      • 2’200 décès due à la pollution atmosphérique par an (2)

Sources :

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